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Reprendre une entreprise est-ce être un entrepreneur?

Voici quelques réflexions qui montrent que reprendre une entreprise est bien une aventure entrepreneuriale.

Reprendre une entreprise, est-ce entreprendre ?

Reprendre une entreprise plutôt qu’en créer une de toutes pièces. Rien à voir, diront certains. C’est vrai. Néanmoins, la reprise d’une société est bien une aventure entrepreneuriale. Explications.

Aux grincheux qui estiment que reprendre une entreprise n’est pas le fait d’un vrai entrepreneur, on rétorquera que dans le mot « entreprise », il y a bien le mot « reprise ». Mais ce n’est pas là le seul argument.

Les 3 formes d’entrepreneuriat

 Lorsqu’on consulte la littérature spécialisée (ou les cours d’économie des écoles de commerce), 3 formes d’entrepreneuriat y sont généralement répertoriées (enseignées) :

  • la création d’entreprise : on part d’une feuille blanche ;
  • l’intrapreneuriat : au sein d’une entreprise, un salarié développe un projet innovant ;
  • la reprise d’entreprise : on rachète un outil existant.

Le « repreneuriat » est donc bien officiellement une manière d’entreprendre. D’autres éléments apportent également de l’eau à notre moulin…

Repreneur, créateur : 2 titres, une même ambition

 On l’a dit, la différence entre un créateur et un repreneur d’entreprise réside essentiellement dans le fait que l’un part d’une feuille vierge, l’autre pas. Au-delà de ça, les motivations sont identiques. Tous deux souhaitent :

  • être dirigeant
  • investir
  • créer leur propre emploi
  • développer et pérenniser leur business

Tous deux répondent donc à la définition de l’entrepreneur : « un chef d’entreprise qui crée de l’activité économique, des emplois, a une implication forte dans son projet, fait preuve d’un investissement matériel et/ou moral important. »

Les avantages de la reprise d’entreprise

 On peut avoir des envies d’entreprendre sans pour autant avoir « la » bonne idée à développer. Reprendre une entreprise permet ainsi de gagner du temps, car l’outil fonctionne déjà et est même parfois amorti, du personnel est en place, les relations commerciales existantes. Ce qui peut rassurer les banques et les investisseurs potentiels…

Par ailleurs, et contrairement au starter qui doit souvent assumer toutes les fonctions quand il démarre son projet, le repreneur pourra directement et pleinement se consacrer au développement de son business. Et espérer plus vite un retour sur investissement.

Le prix de la reprise, un inconvénient ?

Reprendre une entreprise suppose d’avoir une mise de départ plus conséquente que lorsqu’on décide d’en créer une. Quoique… Le prix de base peut en effet être plus élevé, mais on vous l’a dit, le ROI sera aussi plus rapide et les risques de se planter plus faibles. De quoi contrebalancer sérieusement les choses !

Vous n’avez pas les fonds ? Ce n’est plus vraiment un problème…

Le Search Fund, la solution ?

Reprendre une entreprise sans dépenser un euro ou très peu, c’est possible. De plus en plus de candidats-repreneurs créent pour cela un Search Fund. Ce véhicule financier venu tout droit des États-Unis connaît un engouement en Europe. Concrètement, il s’agit pour le « Searcher » (le candidat à la reprise d’une entreprise) de trouver une société à acheter et de la proposer à des investisseurs.

Une fois l’entreprise rachetée, il en devient le CEO, la développe durant 4 à 7 ans en moyenne dans le but de la revendre à un multiple de son achat pour que les investisseurs et le Searcher fassent des bénéfices. On vous en dit plus dans notre article « Qu’est-ce qu’un Search Fund ? ».

Vous souhaitez devenir CEO ? Arvest est le spécialiste de l’entrepreneuriat par acquisition et a déjà financé plusieurs Search Funds. Contactez-nous !

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