Les 5 erreurs les plus courantes du repreneur d’entreprise

« Reprendre une entreprise est bien plus facile que d’en créer une. » Voilà une phrase que l’on entend régulièrement. C’est sans doute la première erreur, le premier piège dans lequel tombe les futurs repreneurs. Et il en existe d’autres. Que l’on va vous aider à éviter.

Erreur n°1 : penser que c’est facile

Le reprise d’entreprise est une aventure entrepreneuriale à part entière. Reprendre une entreprise, c’est entreprendre ! Ce n’est pas parce que la société existe et fonctionne que tout « roulera » tout de suite. D’ailleurs, l’une des difficultés qui pourrait se transformer en piège sera le choix de l’organisation que vous choisirez d’acquérir…

Erreur n°2 : reprendre n’importe quelle entreprise

Racheter une entreprise aura de nombreux impacts sur vos vies professionnelle et personnelle. Pas question, donc, de la choisir au hasard ou, pire, par dépit ou par défaut.

Il vous faudra avoir un coup de cœur pour votre future boîte. Son secteur devra être en accord avec vos valeurs. Ses activités devront vous plaire. Il vous faudra être à même de les comprendre, aussi. Usiner des pièces pour l’aérospatial, ce n’est pas la même chose que de fabriquer des biscuits. L’un n’est pas mieux que l’autre, il s’agit juste d’une question de compétences et d’intérêt.

Demandez-vous également ce que vous pourrez apporter à cette entreprise qu’elle n’avait pas.

Quant aux entreprises en difficulté, attention : elles seront sans doute moins chères, mais c’est aussi le risque de démarrer par une restructuration et sans trésorerie. Sans parler du processus plus complexe de reprise…

Erreur n°3 : oublier de faire preuve d’humilité

Vouloir la jouer solo et croire que vous y arriverez seul(e) peut être dangereux. Demander de l’aide n’est pas une faiblesse, plutôt une qualité. Vous ne pouvez pas tout connaître sur tout. N’hésitez pas à solliciter l’avis d’experts pour divers aspects de la reprise :

• la recherche de l’entreprise idéale
• la faisabilité économique de l’opération (étude de marché…)
• le coût du rachat
• la rencontre du cédant
• l’évaluation de vos compétences de futurs CEO
• la levée de fonds, la recherche de partenaires financiers (business angels, search fund …)
• l’encadrement juridique (lettre d’intention, due diligence, pacte d’associés, accord de confidentialité…)

Erreur n°4 : croire que vous êtes trop jeune

Si la majorité des repreneurs d’entreprise sont âgés de 45 ans et plus, cela ne signifie pas qu’il faille à tout prix atteindre cet âge pour faire un bon candidat-acquéreur. Bien sûr, des obstacles supplémentaires pourraient entraver votre procédure de reprise :

• manque d’argent
• manque d’expérience
• jeunisme
• peur de ne pas trouver l’entreprise idéale
• Etc.

Mais à tous, il existe des solutions que l’on vous propose de découvrir dans notre article : « Reprise d’une entreprise à 30-35 ans : obstacles et solutions »

Erreur n°5 : négliger la confiance du cédant

Jamais vous ne parviendrez à conclure votre rachat d’entreprise si vous ne développez pas une relation de confiance avec le cédant. Bref, n’oubliez jamais qu’une cession/acquisition n’est pas une simple affaire de chiffres. Le cédant vous confiera son « bébé », soyez donc à son écoute avant de penser valorisation…

Pour éviter ces erreurs, ou d’autres, et vous assurer une reprise d’entreprise en toute sérénité, Arvest Ventures vous propose l’accompagnement adéquat à chaque étape du processus mais aussi avant et après. Un projet ? Contactez-nous.